Q : « Pouvez-vous nous présenter INRAE en quelques mots ? »
R. Jung : L’INRAE, l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement, est le premier organisme mondial spécialisé sur ces 3 domaines. Sa mission est de proposer par la recherche, l’innovation et l’appui aux politiques publiques, de nouvelles orientations pour transformer durablement l’agriculture, l’alimentation et l’environnement. (En savoir plus)
Q : « Quelles sont les missions de l’assistante sociale du travail au sein de INRAE ? »
L. Guittet : Mes missions au sein de l’INRAE sont l’amélioration des conditions de vie des agents et de leurs familles que ce soit sur le plan social, sanitaire et familial mais aussi économique et professionnel. Les accompagner dans des actions pouvant prévenir et surmonter les difficultés. En tant qu’assistante sociale du travail, je suis là aussi pour accompagner dans les changements liés à la mobilité, au reclassement, à l’inaptitude ainsi que pour toutes les difficultés liées au travail (le stress, les difficultés relationnelles, …) (En savoir plus).
Q : « Comment s’organise le partenariat entre le service RH et l’assistante sociale du travail ? (Instance, fréquence, modes de communication …) »
R. Jung : Il existe un partenariat fort entre le service RH du centre de recherche INRAE PACA, le service de prévention et l’assistante sociale. Des permanences sont réalisées sur site chaque jeudi et les services RH ainsi que le service de prévention sont en lien réguliers avec l’assistante sociale pour gérer les situations complexes.
L’assistante sociale participe également aux cellules de veille RH qui se réunissent régulièrement pour le suivi des situations complexes (5 réunions par an pour les sites d’Avignon et des environs et 2 réunions/ an pour les sites d’Aix-en-Provence et Marseille). Ces cellules associent le président de centre, le médecin de prévention, la responsable ressources humaines, le chargé de prévention, l’assistante sociale et la chargée d’orientation professionnelle.
L. Guittet : Mon intervention depuis 2008 fait qu’un lien de confiance est établi avec le service RH et les gestionnaires RH. Lors de mes permanences, je rencontre les gestionnaires qui me signalent les situations particulières (arrêt de plus de 30 jours, passage en CLM et CLD ou à temps partiel thérapeutique). Je peux ainsi me mettre à disposition en envoyant un courrier aux agents. D’autre part, je participe aux Cellules RH où sont évoquées les situations complexes, comme expliqué précédemment par Rachel Jung.
Q : « Quel est l’intérêt pour le centre de recherche INRAE de faire appel à une assistante sociale du travail ? »
R. Jung : L’assistante sociale est un relai indispensable aux services RH car elle apporte écoute, conseil et soutien aux agents de l’Institut qui le souhaitent en les accompagnant dans diverses démarches et recherches de solutions.
À l’INRAE, l’assistance sociale du travail a vocation à répondre aux demandes d’information relatives aux prestations et aides sociales proposées par l’Institut. Elle est chargée de l’instruction des demandes d’aides exceptionnelles et de prêts sociaux ouverts aux agents rencontrant des difficultés d’ordre personnel, familial, financier…
L’assistante sociale travaille aussi en réseau avec les collègues des autres centres de recherche, en lien avec une coordinatrice nationale. Elle participe chaque année à un séminaire pour être au fait de l’actualité de l’Institut et des problématiques que peuvent rencontrer les agents.
Q : « Quel est l’intérêt pour les salarié(e)s accompagné(e)s de travailler conjointement avec le service RH et les partenaires internes du centre INRAE ? »
L. Guittet : L’intérêt de travailler conjointement avec le service RH c’est d’être informé très rapidement des situations difficiles et pouvoir agir au plus tôt dans l’accompagnement des agents.
Q : « Quels sont les ingrédients de la réussite de cette collaboration interne selon vous ? Que recommanderiez-vous à d’autres structures dépourvues d’instances internes reliant RH et Service Social du Travail ? »
R. Jung : L’équilibre vie privée / vie professionnelle est au cœur de la démarche de qualité de vie au travail d’INRAE. L’Institut s’attache à développer des conditions de travail stimulantes en portant des valeurs d’ouverture, de respect, d’écoute et de solidarité au sein de ses collectifs. Chaque agent, encadrant compris, peut bénéficier de mesures sur l’aménagement du temps et du lieu de travail, le télétravail, le temps partiel et l’accompagnement dans les événements de la vie.
Cet accompagnement est rendu possible par des interactions régulières entre acteurs, afin de porter un regard interdisciplinaire sur les situations rencontrées et d’apporter au plus vite des solutions adaptées.
Les échanges réguliers entre la direction de centre, les services RH, l’assistante sociale, la conseillère d’orientation professionnelle, le service de prévention, la médecine de prévention, et les directeurs d’unité, dans un cadre formel – mais aussi au fil de l’eau selon les urgences rencontrées- sont des ingrédients de la réussite de la politique RH de l’Institut.
L. Guittet : Pour compléter cette réponse, je confirme que les relations entre l’assistante sociale et le service RH permettent d’agir efficacement sur les problèmes des agents. Confiance, efficacité, prévention et l’accompagnement au plus proche des agents sont les ingrédients de la réussite de notre collaboration.
Pour une qualité de vie au travail, l’équilibre vie professionnelle/vie privée est primordial. Pour cela un accompagnement et des échanges avec les partenaires tel que médecin de prévention, délégué de prévention, conseillère d’orientation, assistante sociale sont indispensables afin d’assurer le bien-être des agents.
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